• Cultures en grève – Gazette n°3

    Dans ce 3e numéro de la gazette, on vous propose un mois de novembre marqué par de nombreux combats : la Journée du souvenir Trans du 20 novembre, la Journée contre les Violences sexistes et sexuelles du 25 novembre.
    Mais aussi des luttes contre l’extrême droite et le patriarcat, et plusieurs cas de répression syndicale visant des camarades qui ont décidé de se battre !

    25 novembre : toustes en lutte contre les violences sexistes et sexuelles !

    Contre l’ennemi des travailleurs et des travailleuses, mettons un syndicat en face d’eux !

    On le rappelle, cette gazette est à nous toustes, donc n’hésitez pas à y participer, proposer des articles, remonter des infos etc.

    Au sommaire :

    • « Pas de fachos à Verdun, pas de messe pour Pétain »
    • Valence : « C’est un scandale », une cinquantaine d’archéologues manifestent devant le chantier de la cathédrale pour dénoncer l’absence de fouilles préalables
    • Non à la répression anti-syndicale à Hénin-Beaumont ! Retour sur la mobilisation du 17 novembre
    • Magasin CNAC de Grenoble : SUD Culture Solidaires dénonce une institution qui protège ses agresseur·ses et le manquement de la structure face à ses obligations en tant qu’employeur
    • 25 novembre 2025 : toustes dans la rue contre le patriarcat
    • Retours sur les journées interbranches Spectacle vivant, Cinéma et Métiers du livre
    • Une section syndicale c’est quoi ?
    • Des sections prennent la parole pour raconter leur histoire
    • Prochains rdv de Sud Culture

    Le numéro 3 de la gazette est à découvrir, lire, télécharger sur le site de Sud Culture.

    https://sud-culture.org/2025/12/03/cultures-en-greve-gazette-n3

  • AFDAS « Elle est où la moulaga ? »

    Cette mesure poursuit un processus de délitement de ces droits remarqué dès l’année dernière, notamment à travers une redéfinition des critères d’attribution et une réduction des champs de formations envisageables. Ce remaniement des critères rend compte d’un manque de considération des enjeux contemporains de la culture, négligeant la transdisciplinarité des pratiques.


    Pire encore, avec la suspension totale des financements, ce sont aussi les formations obligatoires de sécurité qui ne sont plus financées (CACES, travail en hauteur, habilitation électrique, secourisme, etc.) alors qu’elles sont obligatoires et demandées par les employeur·ses.

    Nous rappelons que pour beaucoup d’intermittent·es, notamment dans le secteur évènementiel et du spectacle vivant qui effectuent beaucoup d’heures sur les festivals estivaux, les mois de novembre, décembre et janvier sont les mois privilégiés pour la formation. La temporalité choisie pour suspendre l’accès aux formations n’est donc pas anodine.

    Cette coupure brutale intervient sans aucun préavis et n’est transmise qu’individuellement par mail ou téléphone lors des refus de financement. Aucune communication claire et explicite n’est fournie ni par l’AFDAS ni par les syndicats représentatifs y siégeant.

    Lors de la première coupure, il a été avancé qu’elle était due au nombre croissant de demandes de la part des artistes auteur·ices et à la non participation financière de certains organismes de gestion collective. Il a ensuite été vaguement évoqué d’autres réponses floues : répercutions des années Covid, baisse du volume d’embauches, épuisement d’un fonds européen, etc., sans aucune réponse claire sur la non anticipation du manque de liquidité et la coupure brutale du jour au lendemain.

    À la violence matérielle de se retrouver privé·es de nos droits, s’ajoute la violence politique d’être laissé·es dans l’ombre.

    Nous exigeons transparence et réparation de la part de toutes les structures siégeant à l’Afdas.

    Dans ce contexte, nous demandons :

    • Des explications publiques sur ces coupures brutales ;
    • Le droit de toutes les travailleuses et tous les travailleurs à un accès à la formation ;
    • Que soient prises en charge toutes les formations adressées à l’AFDAS ;
    • Une transparence totale et permanente de l’ensemble du budget de l’AFDAS ;
    • La contribution obligatoire des OGC ;
    • Le maintien du seuil d’accès à la formation ;
    • L’absence de période de carence entre deux formations ;
    • L’impossibilité d’interrompre une formation en cours : en cas de suspension ou d’épuisement des budgets, la possibilité d’aller au bout de la formation ;
    • La mise en place de procédures de recours officielles (actuellement inexistantes) ;
    • La réévaluation de critères d’attribution qui ont été abaissés.

    Aussi, dans le contexte actuel, nous demandons la fin de la politique d’austérité qui touche les services publics en général, et le service public de la culture en particulier.

    STUCS Syndicat des Travailleur·euses Uni·es de la Culture et du Spectacle – CNT-SO, STAA Syndicat des Travailleur·euses Artistes-Auteur·ices – CNT-SO, SUD Culture – Métier Intermittents de la Création des Arts et de la Médiation – Solidaires
    28 novembre 2025

  • Assemblée générale Cultures en lutte

    Assemblée générale Cultures en lutte

    Ce lundi 8 septembre se réunit une AG de Cultures en lutte à la bourse du travail de Paris – Salle Hénaff.

    Pour rappel, Cultures en Lutte est un mouvement né l’hiver dernier, qui rassemble les travailleurs·euses de la Culture d’Île de France, syndiqué·es ou non.

    Cette assemblée permettra de discuter les moyens d’action envisagés par le mouvement pour la journée du 10 septembre.

  • Comment faire grève ? Le 10 septembre… et après…

    Tout-e salarié-e peut faire grève, même seul, à partir du moment où un appel national a été déposé par une organisation syndicale.

    En vue de la journée de mobilisation du 10 septembre, vous pourrez trouver ci-joints :

    Toutes les informations pour faire grève sur la fiche de Solidaires : https://solidaires.org/IMG/pdf/f7-droit-de-greve.pdf

    Qui peut faire grève ?

    Tout·e salarié·e peut faire grève, mais en respectant certaines conditions. On ne peut pas décider tout·e seul·e d’une cessation individuelle de travail, ce qui ne constituerait pas une grève. En revanche, lorsqu’une personne, même seule dans son entreprise, entend s’associer à une grève nationale et décide en conséquence d’un arrêt du travail, il n’y a pas de problème.

    Tout·e salarié·e peut s’associer à un mouvement de grève, même si aucune revendication particulière à l’entreprise n’a été formulée et même si le/la salarié·e est seul·e à suivre ce mot d’ordre dans l’entreprise. Il est donc possible de faire grève quand des appels nationaux sont déposés, par exemple par une organisation membre de l’Union syndicale Solidaires.

    Je ne suis pas syndiqué·e, je peux quand même faire grève ?

    Oui, sans problème. Que vous soyez syndiqué·e ou non n’a aucune importance : en vous référant à un mot d’ordre de grève nationale déposé par les syndicats. Que vous soyez salarié·e du secteur public ou du secteur privé, vous êtes couvert·e !

    Est-ce que je peux être sanctionné·e pour avoir fait grève ?

    Non ! Aucune sanction ne peut vous être appliquée pour ce motif. Une sanction ou un licenciement pour fait de grève seraient automatiquement déclarés nuls par les tribunaux !

    Pour mon salaire, cela se passe comment ?

    Dans le cas normal, l’employeur peut retenir sur le salaire de la personne en grève la fraction de salaire correspondant à la durée pendant laquelle le/la salarié·e est en grève. Aucune autre retenue ne peut être appliquée. Si l’employeur peut, ce n’est pas une obligation.
    Vous pouvez faire grève pour la durée que vous décidez, une heure, une demi-journée, une journée ou plus ! Il ne peut pas y avoir de mention sur le bulletin de paie de l’exercice du droit de grève.

    Le droit de grève est une liberté individuelle, garantie par la loi. En dehors des policiers, des militaires, des magistrats et de « services minimums » imposés dans les transports publics et les radios/télévisions, tout·e salarié·e, syndiqué·e ou non, a le droit de faire grève. Aucun employeur ne peut empêcher un·e salarié·e de faire grève, aucun employeur ne peut sanctionner un·e salarié·e pour avoir utilisé le droit de défendre ses intérêts !


    Même dans les petites entreprises, le droit de grève existe : il faut le faire respecter !

    Quelles formalités ?

    Si la grève suppose l’existence de revendications professionnelles, aucune condition n’est fixée quant à la manière dont elles ont à être communiquées à l’employeur.
    Ainsi, à l’exception des secteurs soumis à préavis, l’absence de toute formalité préalable obligatoire conduit donc à la validité des grèves surprise.
    Une grève ne saurait perdre son caractère licite du fait qu’elle n’a pas été précédée d’un avertissement ou d’une tentative de conciliation.

    QUID des statuts non salariés ?

    Les intermittent-e-s, vacataires et autres contrats « intermittents » ne sont concernés formellement par la grève que s’ils travaillent le jour dit.

    Les micro-entrepreneurs et artistes auteures ne peuvent pas être reconnus grévistes car ils sont prestataires.

    Il existe cependant d’autres façon de participer au mouvement : cesser le travail par un refus de prendre du travail de façon collective mais aussi en se faisant connaitre le jour dit de la mobilisation par des communications collectives et individuelles (sur les réseaux sociaux)

  • Tou-t-es en grève le 10 septembre

    Tou-t-es en grève le 10 septembre

    La section Sud Culture Solidaires MICAM, qui rassemble les travailleur·euses isolé·es et en périodes discontinues d’emploi, appelle l’ensemble des travailleur·euses de l’art et de la
    culture à se mobiliser le 10 septembre.


    Le secteur de l’art et de la culture s’est mobilisé lors de cette année 2025, en se rassemblant dans des Assemblées Générales partout en France. Les travailleur·euses ont tenté de faire front face à des attaques sans précédents de la ministre de la culture Rachida Dati, mais également de différents élus locaux : restriction des budgets culturels dans les régions et les départements, tentative d’arrêt du financement des actions culturelles et artistiques en milieu scolaire par le biais du pass-culture, restriction de la liberté de création et d’expressions par les attaques répétées de l’extrême droite et ses alliés…


    Malgré cette mobilisation, la ministre de la culture Rachida Dati et le gouvernement sont déterminés à continuer leur attaque, stoppons les !


    Le premier ministre prévoit une rentrée terrible, avec un plan d’économie à 44 milliards d’euros. Quelques mesures phares annoncent l’étendue de cette attaque : volonté de supprimer 3000 postes dans la fonction publique, suppression de deux jours fériés, une nouvelle réforme de l’assurance chômage avec l’allongement de la période de cotisation passant de 6 à 8 mois, un plan d’économie de 5 milliards sur notre système de santé déjà
    en grande difficulté.


    Notre gouvernement garantit tout de même un plan d’investissement pour les entreprise de 900 millions d’euros ! Tout pour le secteur privé et les patron·nes, rien pour le secteur
    public et les pauvres !

    Afin de ne plus subir les attaques répétées de ce gouvernement, afin de lutter contre un capitalisme débridé et sans limite, afin de reprendre du pouvoir contre l’extrême droite et ses alliés, afin d’exiger plus de moyens pour l’art et la culture, mais aussi pour tous les services publics :Tous.tes en grève le 10 septembre !

    Le 10 septembre on arrête tout et on se met en grève !

  • Secteur de l’art et de la culture – en grève le 17 juin contre le génocide à Gaza 

    Israël commet actuellement un génocide sur le peuple palestinien. Le gouvernement Netanyahou empêche l’aide humanitaire d’entrer et bafoue le droit international.

    Nous, travailleur·euses de l’art et de la culture, ne pouvons rester silencieux·ses face à ces atrocités. Nous nous joignons à l’appel de nos camarades du secteur de l’éducation pour nous mettre en grève le 17 juin.

    Le gouvernement français et ses institutions continuent de détourner le regard, pire puisqu’ils sanctionnent et tentent de faire taire les soutiens à la cause palestinienne.

    En témoigne la récente annonce de dissolution d’Urgence Palestine.

    Le secteur de l’art et de la culture n’échappe pas à cette répression : censure d’œuvres dénonçant le génocide dans des institutions d’art contemporain, annulation de spectacles, suppression de subventions à des associations culturelles, call-out et boycott initiés par des directions à l’encontre d’artistes exprimant des positions pro-palestiniennes, qui se retrouvent aujourd’hui sans travail.

    Tout est fait pour étouffer les voix dénonçant le génocide et la complicité de l’État français, qui continue à faire transiter des armes vers Israël.

    Faisons front uni pour forcer notre gouvernement à se positionner et à prononcer des sanctions immédiates contre le gouvernement de Netanyahou.

    En grève pour la levée du blocus à Gaza et la libération totale de la Palestine. 

    Tous nos regards et notre solidarité vont vers Gaza.

    le 15 juin 2025
    La section MICAM IDF de Sud culture